Accéder au contenu principal

La fête

 Si je saisis bien la finalité de cette amitié 

Mon subconscient, lui, ne l'a pas encore assimilé. 

Elle était protagoniste dans ce rêve de la nuit passée, un autre rêve, encore. Nous étions à une grande fête pour le mariage d'une autre amie, on s'y croisait parmi la foule de convives. Je lui demandais sans préambule de discuter,pour vrai, de la rupture de nos liens, j'exigeais qu'on revienne sur ces dix dernières années.  Elle répliquait que non,c'était trop tôt. 

Me suis levée avec ce deuil au creux de la poitrine,celui qui apparaît lorsque les récriminations s'éteignent,lorsqu'on se demande tout bonnement comment l'autre se porte. Il semble que les amitiés déchuent demandent aussi au coeur un temps de réparation. 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Les liens par les mots

 J'avais débuté ce blog juste avant le début de la vingtaine, alors que je venait d'arriver à Montréal.  J'y partageais des photographies diverses, comme des cartes postales de vie d'adulte en ébauche. C'était un terrain de jeu festif et naïf.  Il a fallu quelques années avant que je lise d'autres blogs littéraires, qui sont vite devenus de grandes occasions de réflexion et de dépaysement.  J'y lisais des plumes douces et poétiques, et d'autres grinçantes ou colériques. Mais je les aimais toutes,ces plumes amies.  C'est aussi la magie des mots ( en version brève)qui m'a permis la rencontre du poète et créateur multi-magicien Guillaume C. Lajeunesse( https://www.guillaumelajeunesse.com/?m=1) Les blogs furent donc le théâtre de liens profonds,de rencontres, de tremblements de coeur. J'avais abandonné le mien un temps, doutant de sa pertinence, et de la mienne.  Me suis relu,aussi, puis j'ai eu honte de certains textes.  J'ai tout suppri

Il y a

 Il y a cette fillette Qui disait sien le chalet familial  Qui s'appropriait le Rocher Percé Et dessinait au noir tableau d'ardoise  Les plus grands des bals d'oiseaux  Il y a cette jeune femme  Qui se languissait des marées Qui n'aurait pourtant jamais osé Troquer la ville,filer loin  Au bout de la 132 Il y a cette trentenaire  Presque bientôt quarante ans Qui voit les autres faire maison Dans leurs rêves élémentaires  Et puis,pourquoi pas? Pourrait-elle, elle aussi Laisser la banlieue à son asphalte  Laisser les peurs en arrière  Et faire de la plage son salon Cueillir le varech à pleines mains Se réinventer des saisons