Ce qui reste de nous Se compte entre les craques des trottoirs Aux embranchures molles de nos secrets fanés J'ai cessé de vouloir réanimer nos souffles éteints J'accepte l'inévitable désenchantement Dehors, les oiseaux déjà marquent le chemin Territoire d'asphalte aux imprimés graciles Leurs pas légers s'envolent Vers des demains aux plumes duveteuses J'irai couver ce qui n'existe pas encore Mes partitions d'amour Des ailes pour une hutte Où je panserai mes plaies
Lectrice. Jongleuse de mots et d'émotions multiples. Vivante.