Il y a cette fillette Qui disait sien le chalet familial Qui s'appropriait le Rocher Percé Et dessinait au noir tableau d'ardoise Les plus grands des bals d'oiseaux Il y a cette jeune femme Qui se languissait des marées Qui n'aurait pourtant jamais osé Troquer la ville,filer loin Au bout de la 132 Il y a cette trentenaire Presque bientôt quarante ans Qui voit les autres faire maison Dans leurs rêves élémentaires Et puis,pourquoi pas? Pourrait-elle, elle aussi Laisser la banlieue à son asphalte Laisser les peurs en arrière Et faire de la plage son salon Cueillir le varech à pleines mains Se réinventer des saisons
Lectrice. Jongleuse de mots et d'émotions multiples. Vivante.