J'ai pédalé un moment, GPS à l'appui, pour m'y rendre. Je cherchais parmi les rues, mais c'est l'odeur saline, plutôt, qui m'a mené au droit chemin. Arrivée à la plage, j'observais les familles vivre leurs vies, j'étais seule, une madame qui lisait compulsivement, une madame qu'on croirait sans enfants, parce que, quelle mère laisserait ses enfants au camp de jour afin d'aller seule à la plage?
Moi, sans aucune hésitation.
Se sont succédés: la famille adepte de paddle board,avec lesquels une dame âgée, promenant son chien, a voulu discuter, Il y a eu le couple avec l'homme verbomoteur, celui qui jasais sans relâche, profondément insécure face à sa recherche d'emploi, et dont la conjointe l'écoutait patiemment, alors que je le suppliais mentalement d'enfin terminer sa séance de désabillage pour aller se tremper les pieds et crisser patience à mes oreilles. Accalmie.
Une maman entrainait son bambin vers le fleuve. La marée avait reculée entre 'Ce qui brûle bien'' de Stéphanie Pelletier, et ''Mon coeur accroché sur vos murs en carton'' de Mylène Mackay.
Un homme du premier groupe revenait de sa marche ,montrant fièrement sa prise aux enfants: Un crabe vivant aux pattes à la course.
Puis, ce fut l'heure du dîner. Les gens quittaient avec leurs pelles, leurs serviettes et leur progéniture, le monsieur anxieux semblait enfin apaisé .
J'ai lu,parmi les goélands et les corneilles, spectatrice du grand héron,là-bas en prestation.
J'ai lu dans l'harmonie sublime de la nature.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJe pense que dans des instants comme ça – exception faite des quelques gens autour – mais n'apportaient-ils pas quelque chose à la scène en même temps ? – dans des instants comme ça, bref, t'as vraiment trouvé ta place dans le cosmos !
RépondreSupprimerOui,merci ! Les énergies sont puissantes,par ici! La nature est incroyable et si inspirante! Tu viens nous voir quand tu veux !
Supprimer