Je marchais, suis passée devant.
Elle était refaite un peu, du bois pour de nouveaux printemps.
Puis cet homme, réparateur de maisons tristes, m'a révélé que la pauvre, elle pleurait dans la cave, elle se mouillait le sol jusqu'à créer de la moisissure.
Triste bâtisse, qui déjà, avait essuyé les traumas de notre enfance, les douleurs de ses anciens résidents, englués dans des communications floues.
J'ai souhaité, alors, que ce bon monsieur lui redonne de l'air pur, un peu d'espoir pour que tiennent ses fondations.
Assez d'amour, aussi, pour que plus personne ne s'y enlève la vie.
Ta maison,papa; te pleure encore.
La maison larmoyante ; un titre accrocheur, qui résume bien. Les derniers mots sont percutants également. C'est d'une grande tristesse ; pour laquelle je n'arrive pas à articuler quelque chose d'intelligent ou de cohérent.
RépondreSupprimerTon empathie est intelligente et cohérente, merci! Je réalise que le deuil d'un proche décédé par suicide ne se termine jamais vraiment....
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