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Faire arrêter la roue

 Marcher, main dans la main

Petite armée familiale contre la routine 

Ils me racontent leurs jours

Des rêves entre leurs paumes douces


Trop rapidement,  les grillages de la cour d'école se posent à ma vue

Voilà l'aîné qui part,là où je n'ai pas oublié les lois

J'ai le coeur gorgé de tristesse

De ne pouvoir l'en protéger 


Un peu plus loin

C'est la garderie 

Petite bulle d'amour 

Je me sens plus apaisée


Mais,tous les matins

Je ne peux m'extraire

De cette vive impression 

Qu'un jour

Il faudra arrêter la roue


Redonner le temps au temps 

De nous permettre de s'émouvoir 

Des champignons sauvages qui poussent parfois 

Sur le chemin 

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La maison larmoyante

 Je marchais, suis passée devant.  Elle était refaite un peu, du bois pour de nouveaux printemps.  Puis cet homme,  réparateur de maisons tristes, m'a révélé que la pauvre, elle pleurait dans la cave, elle se mouillait le sol jusqu'à créer de la moisissure.  Triste bâtisse, qui déjà, avait essuyé les traumas de notre enfance,  les douleurs de ses anciens résidents, englués dans des communications floues.  J'ai souhaité, alors, que ce bon monsieur lui redonne de l'air pur, un peu d'espoir pour que tiennent ses fondations.  Assez d'amour, aussi,  pour que plus personne ne s'y enlève la vie. Ta maison,papa; te pleure encore.  

Du soir au matin

 Au creux du quotidien  Chercher des lieux où être soi Attendre, parfois Que les feux soient éteints Et la marmaille endormie  Pour retrouver  L'espace, le vide S'étirer les orteils Et les rêves  engourdis