Je reprends l'écriture ici, pour le plaisir de crier un peu avec les mots. Ce ne sera pas toujours lumineux, ni sombre mais à tout le moins salvateur. Je ne clame pas la pertinence, mais le besoin d'extérioriser un trop-plein, de sortir les poubelles de ce qui constitue ma nouvelle réalité: la charge mentale d'une mère et banlieusarde pauvre, une artiste déchue sans doute trop paresseuse pour saisir ses rêves à bras-le-corps.
Alors, je m'avoue que je ne changerai pas le monde à grande échelle. Ne serai pas une artiste révolutionnaire. Me conterai d'être une mère imparfaite. Une femme à la santé mentale fluctuante. Mais j'écrirai, pour me faire la main, puisque les mots restent encore le seul phare stable dans les tempêtes de mes saisons intérieures.
Bonne idée de reprendre l'écriture d'un blogue !
RépondreSupprimerMerci Vieux G! C'est un honneur de savoir que tu es passé par ici!
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