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Articles

Affichage des articles du juillet, 2025

Perles d'eau

 Tandis que le monde crie  Qu'il se meurt d'égalité  De justice et de faim Je m'abreuve À ces merveilles  Aux teintes estivales c'est n'est pas moins le chaos Seulement  Un soupir d'espérance  que l'humain puisse être un peu moins con

L'asphalte

Ce qui reste de nous Se compte entre les craques des trottoirs Aux embranchures molles de nos secrets fanés J'ai cessé de vouloir réanimer nos souffles éteints J'accepte l'inévitable désenchantement  Dehors, les oiseaux déjà marquent le chemin  Territoire d'asphalte aux imprimés graciles Leurs pas légers s'envolent  Vers des demains aux plumes duveteuses J'irai couver ce qui n'existe pas encore  Mes partitions d'amour  Des ailes pour  une hutte Où je panserai mes plaies

Ombrelle

 Les ombrelles Lourdes du poids Des gouttes qui désaltèrent Des abreuvoirs pleins De reflets à siroter La verdure de la cour Comme autant de points d'eau  Pour le vivant Je pourrais rester là  Des heures durant  À espionner ce qui pousse Le froissement des feuilles Qui se délient  La rotation lente Des stigmates en éveil Les fleurs savent dire  Les fragilités de la joie