Je n'ai plus, dans ma vie,cette amie à laquelle je confiais tout. J'en prends la pleine mesure depuis les derniers mois, et plus encore dans ces jours festifs, où je dois me souvenir qu'il ne me faut plus la contacter, que le lien n'est plus. Pourtant, même si iels ne sont plus présent.e.s dans mon existence, les gens continuent d'habiter mes pensées.
Alors, je ne peux m'empêcher de me demander comment elle va, de songer à elle,aussi, lorsque dans le bain, mon nez torturé par une récente grippe, sème du sang dans la baignoire, rendant mon moment de détente plutôt dramatique. Elle aurait aimé la théâtralité de la scène, les gouttes d'eucalyptus perdues dans une marre d'eau couleur rouille, ma panique à la vue du sang, à ne pas trouver toute de suite l'origine de sa fuite.
J'en reviens à qui j'étais enfant,ou adolescente. Lorsque j'avais peu d'ami.e.s, que les livres faisaient office de compagnons de route. Avant la vingtaine et ma quête d'amour et d'approbation.
Ainsi, à presque quarante ans, me revoilà seule, habitée par un trop-plein de réflexions et de doutes.
Le moment parfait, peut-être, pour reprendre la plume.
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