Le vide,au travers du silence
Est un vieil ami oublié.
Je reprends sa main.
Il me mène là-bas,
À celle que je n'ai jamais été.
Une fillette forte,
Sous une couronne de peurs bouclées,
N'ose avancer, de crainte d'être mordue.
Elle s'accroche, les mains blêmes,
À des rêves tortueux
Ne voit d'elle-même que l'ombre de son ombre apeurée.
Je ne sais être forte, pourtant
Cette fois, nous serons deux.
J'avancerai,sa paume dans la mienne,
Referai doucement le chemin
Pour apprendre enfin à m'aimer.
Commentaires
Enregistrer un commentaire